Organes: Sarcomes

Étude RT-Immune : Étude de phase 2 évaluant l’efficacité de l’atézolizumab chez des patients ayant un sarcome des tissus mous opérable et devant être traités par radiothérapie. Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs rares représentant de 1 à 3 % des tumeurs de l’adulte. Les localisations les plus fréquentes sont les extrémités (50 %), l’abdomen, le thorax (10 %) et la région de la tête et du cou (10 %). L’atézolizumab est un traitement à l’étude ciblant le système immunitaire, et non la cellule tumorale, afin de stimuler une réponse immunitaire contre la tumeur. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’atézolizumab chez des patients ayant un sarcome des tissus mous. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie, 5 jours par semaine, pendant 5 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Ils recevront ensuite de l’atézolizumab toutes les 3 semaines pendant 2 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement, puis auront une chirurgie. Les patients du deuxième groupe recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines pendant 2 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement, puis auront une chirurgie. Ensuite, ils recevront une radiothérapie, 5 jours par semaine, pendant 5 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront une radiothérapie, 5 jours par semaine, pendant 5 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement, puis auront une chirurgie. Ensuite, ils recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines pendant 2 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 12, 18 et 24 semaines après le traitement puis tous les 3 mois jusqu’à progression de la maladie ou la fin de l’étude (selon l’évènement survenant en premier).

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Étude SARCOLD : étude évaluant le statut fonctionnel physique à 1 an après une chirurgie chez des patients de 70 ans et plus ayant un sarcome des tissus mous des membres inférieurs. Le risque de survenue de cancer augmente avec l’âge. Le sarcome des tissus mous est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules du tissu conjonctif ou du tissu de soutien. Il y a différents types de tissus mous dans tout le corps, dont le tissu graisseux, les muscles, les tendons, les ligaments, les vaisseaux sanguins et autres. Les tissus mous accomplissent de nombreuses fonctions dont les principales sont de soutenir, de protéger et de relier les tissus et structures du corps. Le traitement de référence des sarcomes des tissus mous repose sur la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Les patients âgés ont été longtemps exclus des études thérapeutiques des cancers et particulièrement des essais sur les sarcomes des tissus mous. Il en résulte une absence de consensus de leur prise en charge et une absence de données concernant les conséquences du traitement locorégional, en particulier sur l’état fonctionnel. L’objectif de cette étude est d’évaluer le statut fonctionnel physique à 1 an après une chirurgie chez des patients de 70 ans et plus ayant un sarcome des tissus mous des membres inférieurs. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1re étape, les patients auront une chirurgie selon les procédures habituelles. Lors de la 2e étape, les patients recevront une évaluation gériatrique et une surveillance rapprochée le jour de la chirurgie, à 1 mois, à 6 mois puis 1 an, 2 ans et 3 ans après la chirurgie. Les patients seront suivis sur une durée totale de 5 ans.

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Etude Pre-ToxE : étude visant à prédire la toxicité sévère des thérapies ciblées chez des patients âgés ayant un cancer. Ces dernières années il a été démontré une meilleure prise en charge des patients ayant un cancer grâce à l’apparition de nouvelles thérapies ciblées, les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK). Lors des études cliniques de ces thérapies, les sujets âgés sont sous-représentés et donc les données concernant la toxicité, sont rares. La population gériatrique étant hétérogène il est important d’identifier les sujets les plus à risque de complication. L’objectif de cette étude est de prédire la toxicité sévère des ITK administrés selon leur autorisation de mise sur le marché (AMM) chez des patients âgés de plus de 75 ans. Les patients recevront un traitement par une thérapie ciblée, ITK (sorafénib, sunitinib, régorafénib, axitinib ou pazopanib). Une évaluation tumorale sera faite dans les 4 semaines avant le premier jour de la 1ère cure de traitement. Deux prélèvements sanguins seront effectués pour chaque patient : un le premier jour de la 1ère cure pour analyser la pharmaco-génomique (effet du médicament sur l’homme) et un 2ème à la fin du 1er mois de traitement pour étudier la pharmacocinétique (effet de l’homme sur le médicament). Une évaluation gériatrique sera réalisée avant le début du traitement et à 2 mois de traitement par téléphone ou en consultation. Après l’arrêt du traitement, les données relatives au suivi des patients sont recueillies et une dernière évaluation gériatrique sera réalisée. Les patients seront suivis 1 an.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA017-003 : étude de phase 1-2a randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. [essai clos aux inclusions] Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le BMS-986205 est un inhibiteur d’IDO1, un immunosuppresseur présent dans de nombreux types de tumeurs. Le BMS-986205 a montré dans les études précédentes une capacité à restaurer et favoriser la prolifération et l’activation des cellules immunitaires et par conséquent une stimulation de la réponse immunitaire contre les cellules tumorales. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1, susceptibles de réactiver le système immunitaire, qui pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. L’étude comprendra 4 parties. La France participera uniquement aux parties 2 et 3 de l’étude. Dans la partie 1, les patients recevront du BMS-986205, administré seul, en continu pendant 2 semaines selon un schéma d’escalade de dose, puis associé au nivolumab. La dose du BMS-986205 est progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la partie 2, les patients recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines, selon la cohorte dans laquelle le patient sera inclus. Dans la partie 3 : - Les patients ayant un mélanome recevront du BMS-986205 continu associé au nivolumab toutes les 4 semaines et à l’ipilimumab toutes les 8 semaines. - Les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 3 semaines et à l’ipilimumab toutes les 6 semaines. - Les patients ayant un cancer de la vessie recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab et à l’ipilimumab, toutes les 3 semaines pendant 4 cures, puis ils recevront du nivolumab toutes les 4 semaines. Les traitements seront administrés pendant une période de 48 semaines. Dans la partie 4, les patients recevront une dose unique de BMS-986205. Les patients inclus dans la partie 3 seront suivis pendant 14 semaines après la fin du traitement de l’étude avec des visites à 30, 60 et 100 jours. Les patients seront suivis sur le long terme pendant 2 ans après le début du traitement de l’étude ou pendant 12 mois minimum après la fin du traitement de l’étude. Pour les patients ayant une réponse à la fin du traitement, cette phase de suivi à long terme comprendra également un suivi de la réponse, impliquant une imagerie de diagnostic toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après le début du traitement de l’étude.

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